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COMMUNE-VILlAGES

Fonctionnement et Gestion de la Commune

Démocratie participative

Cadre de vie et mieux vivre dans les villages

ELEMENTS DE LANGAGE DES COMMUNES DU BASSIN D'ARCACHON FACE AUX ATTENTES DES ADMINISTRES OU DES CONSEILLERS D'OPPOSITION

Questionnement : (1)existe-t-il un  problème de fonctionnement démocratique dans la plupart des communes du Bassin d'Arcachon?

(2)Le taux de participation aux dernières élections locales depuis 2020 aurait du inciter nos élus à respecter les droits des habitants et résidents, leurs administrés pour les réconcilier avec ceux qu'ils choisissent pour les représenter et défendre leurs attentes. Qu'en est-il ?

(3)Le respect de la représentativité des élus de l'opposition face à la majorité municipale est-il effectif ? .

Analyse factuelle sur l'exercice du droit de citoyens, administrés et contributeurs aux finances locales : Il en va par exemple de nos demandes courtoises par courrier pour obtenir la communication de certaines informations relatives aux décisions de la commune. Passé un délai légal de deux mois nous avons  recours à la Commission d'accès aux documents administratifs (Cada), laquelle répond la plupart du temps favorablement à nos requêtes et enjoint la municipalité à satisfaire notre demande. Passé un nouveau délai légal de deux mois nous sommes amenés à saisir le tribunal administratif. 

Nous constatons aujourd'hui que ce processus est systématiquement suivi, quelque soit la nature de la demande.

Notre analyse est que ce comportement permet de gagner du temps et de parier sur l'épuisement des demandeurs.

Devant la presse, nos élus utilisent les mêmes éléments de langage pour fustiger le harcèlement dont ils sont l'objet et quand ils s'agit d'associations comme la notre ils parlent de "demandes qui leur font perdre du temps et épuisent les services de la mairie"

Autre recours prévu par la loi pour éviter ce type de situation : le fonctionnement du contrôle de légalité exercé par le préfet sur les décisions des collectivités locales. (consulter la notification spéciale sur le sujet)

Analyse factuelle sur l'exercice du droit des conseillers municipaux d'opposition

Des associations défendent   les droits des conseillers municipaux d'opposition (Association nationale des élus locaux d'opposition - AELO)  en relevant les obstacles rencontrés dans l'exercice de leur mandat:  

"L'analyse des témoignages montre que cet absolutisme est la cause majeure de démission des adjoints et conseillers municipaux". Pour l'Aelo aussi, le risque de démotivation est réel. Selon le baromètre, 19 % des élus d’opposition ont démissionné depuis le début de l'actuel mandat. Ce serait trois fois plus que pour les conseillers municipaux de la majorité (6%), lesquels sont cependant largement plus nombreux.

Les relations avec le maire sont parfois tendues. Il n'est ainsi pas rare que les litiges soient portés devant le tribunal.

Conclusions Nous constatons que les pouvoirs accordés aux maires, ainsi que le non contrôle de légalité sur l’application des lois, leur permettent de gouverner seuls. Et nombreux sont ceux qui abusent de ce pouvoir, donnant une image d'absolutisme dans la conduite des affaires municipales.

Nous constatons aussi que l'opposition légale peine à s'exprimer et encore moins  se faire entendre, devant l'absence de "culture du compromis".

A Lege Cap Ferret la "Démocratie participative" mise en place en 2020 a démontré sa verticalité dans son fonctionnement comme si sa seule existence n'avait d'autre but que de diluer la vigilance et la pertinence des travaux des associations ancrées localement comme l'est le CODEPPI.

A Lege Cap Ferret comme dans les autres communes du Bassin d'Arcachon l'amélioration de la situation repose certainement sur les règles actuelles du scrutin municipal, plus exactement la prime majoritaire. L'attribution automatique de la moitié des sièges à la liste arrivée en tête à l'élection favoriserait "un fonctionnement hégémonique".

En effet, avec un nombre confortable de sièges qui lui sont acquis, le maire n'a nul besoin de se tourner vers des élus numériquement faibles.

Prenez également connaissance de la notification qui suit, qui a pour but de vous éclairer que le contrôle de légalité, sa justification juridique, les effets de son fonctionnement hiératique actuel)

CONTROLE DE LEGALITE DES DECISIONS DES COLLECTIVIT2S LOCALES: Cadre légal et exercice pratique : le recours courtois en retrait de la décision, le déféré, le rescrit.

Illustration par quelques exemples sur la Commune de Lege Cap Ferret ou dans d'autres communes du Bassin d'Arcachon.

1 / OBJET ET FONDEMENT DU CONTRÔLE DE LÉGALITÉ

L’article 72 de la Constitution confie au représentant de l’État dans le département ou la région (Préfet ou Sous-Préfet) le contrôle de légalité des actes des collectivités territoriales et de leurs groupements (communes, départements, régions, établissements publics de coopération intercommunale, établissements publics locaux, etc.)

Dans sa forme actuelle, le contrôle de légalité a été institué en 1982 au moment des premières lois de décentralisation. Il s’agit d’un contrôle des actes a posteriori, après transmission de ceux-ci au représentant de l’État dans le Département

Ce contrôle porte uniquement sur la légalité des actes et pas sur leur opportunité.

 

2 / CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES DU CONTRÔLE

Le contrôle de légalité ne concerne, en principe, que les actes qui sont, du fait de la loi, soumis l’obligation de transmission au représentant de l’État dans le département ou à son représentant dans l’arrondissement.

En principe, les actes non soumis à l’obligation de transmission ne sont pas contrôlés au titre du contrôle de légalité, mais le Préfet a cependant la faculté d’en assurer le contrôle et d’en demander l’annulation, en usant de son pouvoir d’évocation.

Dès lors, le Préfet, lorsqu’il estime qu’un acte est illégal, a plusieurs possibilités :

  • saisir directement le Tribunal Administratif territorialement compétent aux fins d’annulation de cet acte dans un délai de 2 mois après réception de l’acte : c’est le déféré préfectoral.

  • exercer, dans le même délai de deux mois, un recours gracieux auprès de l’exécutif de collectivité ou de l’établissement lui demandant de retirer l’acte s’il en est l’auteur ou de demander à son assemblée délibérante de le retirer si c’est cette dernière qui a pris cet acte.

  • Si le recours est rejeté, explicitement ou implicitement, le Préfet aura un nouveau délai de deux mois pour décider de déférer l’acte en cause devant le TA aux fins d’annulation

  • Au terme d’un délai d’un mois à compter de la réception, si le juge des référés n’a pas statué, l’acte redevient exécutoire

3/ LE RESCRIT ADMINISTRATIF

  • La loi n°2019-1461 du 27 décembre 2019 dite «engagement et proximité») a introduit  un mécanisme de rescrit administratif au profit des collectivités territoriales et de leurs groupements et établissements publics. Concrètement, les collectivités, leurs groupements et établissements pourront, préalablement à l’adoption d’un acte soumis au contrôle de légalité, saisir le Préfet pour lui demander une prise de position formelle quant à la légalité de cet acte .

  • Le silence gardé par le Préfet pendant trois mois vaudra absence de prise de position formelle.

4/ EXEMPLES DE DEFAILLANCE DU CONTROLE DE LEGALITE

La plupart du temps, les administrés vigilants au bon fonctionnement de la gestion municipale, rencontrent des situations qui les confrontent à une utilisation délétère du code de la gestion des collectivités locales (CGCL) ou  les règles et textes qui régissent la commande publique.

Ainsi depuis la nouvelle mandature en 2020 sur la commune de Lege Cap Ferret nous avons relevé un certain nombre de situations de ce type. Quelques exemples: 

  • dans la gestion du budget annexe des corps morts, l'affectation de l'excédent de recettes des AOT doit permettre de réajuster le niveau des tarifs pratiqués à la baisse, selon l'application d'une règle de base édictée pour tous les budgets annexes. Ce ne fut pas le cas pour l'affectation sur ce compte des participations financières de la commune à la réalisation d'un nouveau ponton pour la SNSM. Cette décision municipale aurait du être prise en charge par le budget général et non par un budget annexe.

  • ​a plusieurs reprises la municipalité a opposé à la sagacité de conseillers municipaux d'opposition une interprétation erronée de la nature des liens qu'elle pouvait avoir avec des prestataires, confondant des situations liées à la passation d'un marché public ou la contractualisation d'une délégation de services publiques. La nature des prestations, leur finalité, les soumettent à des règles précises et différentes en matière de recherche d'un prestataire, du respect des règles de publicité, de critères de choix définis pour le passage en commission etc.. Les cas récents portés devant la justice par un administré lassé de voir autant de désinvolture concernent la gestion des navettes maritimes entre le Sud et le Nord du Bassin, ou la nature contractuelle liant la commune à la société du ports de la VIgne, délégataire d'un contrat de services pour la gestion d'un port sur le domaine public de l'Etat.

Si ces signalements sont repris par les rapports de la Chambre Régionale des comptes(CRC), les municipalités peuvent corriger leurs écarts de gestion ou justifier le bien fondé de leur choix . Mais malheureusement les rapports de la CRC ne sont pas toujours suivis de l'exercice du droit de légalité attendu de  l'Etat et ses représentants, reportant à la vigilance citoyenne la charge d'aller en justice pour être entendus.

BUDGET DE LA COMMUNE : TRANSPARENCE ET SINCERITE DES COMPTES

Deux notes analytiques

Le débat sur les orientations budgétaires lors du dernier conseil municipal de la commune de Lège - Cap Ferret avait montré un maire sur la défensive, sans d’ailleurs qu’aucun soutien ne vienne de sa majorité. La raison: de mauvais chiffres pour 2023 et un projet de budget 2024 en conséquence.

Ce 11 avril, les données complètes sont disponibles. Elles confirment pleinement les mauvais chiffres. Les 3 premières années de la nouvelle municipalité se soldent par une division par deux des excédents disponibles à fin 2023 par rapport à la fin 2022, résultat d’une politique budgétaire et financière solitaire ayant fait fi des alertes reçues.

Par ailleurs l'examen de l’état 1259 COM adressé par la Direction Régionale des Finances Publiques (DRFiP) à notre commune., état par lequel  la DRFiP notifie à notre commune les bases d’imposition prévisionnelles pour 2024,fait apparaitre des manquements et dysfonctionnements fâcheux.

Une analyse experte et documentée des comptes présentés en conseil municipal que vous pouvez découvrir dans le documents ci-après .  (CODEPPI - P. Du Fau de Lamothe)

A propos des taux impôts locaux

Transparence sur les déficits 

LA COMMUNE QUE NOUS VOULONS EN 2050

(en dix points)(extrait de notre lettre information de novembre 2023)​

Révision du PLU en cours, SCOT à venir, il était naturel que nous répondions à cette question. Et vous quelle commune souhaitez vous en 2050?

  • 1. Une commune sur le chemin de la résilience, pour être mieux adaptée aux enjeux climatiques et aux risques majeurs

  • 2. Une commune en adéquation avec ses ressources naturelles

  • 3. Une forêt massive et protectrice de notre ancrage sur du sable, véritable poumon vert

  • 4. Un bassin apaisé, à la biodiversité stable, au nautisme vertueux, véritable poumon bleu

  • 5. Une commune engagée dans une offre de logements aidés aux actifs et partagée  entre les différents pôles urbains.

  • 6. Un centre de gravité de la gouvernance communal, progressivement ramené à équidistance du Nord et du Sud

  • 7. Une architecture localisée sur les ressources en matériaux : modulable, démontable et transportable, et sur des énergies localisées : photovoltaïque, géothermie, éolien, biomasse)

  • 8. Une part voiture < 60% (contre 82 % aujourd’hui)

  • 9. Un tourisme éco responsable en dessous du seuil d’acceptabilité de la population et de saturation des milieux

  • 10. Une offre de santé locale et une « silver économie (*)» dynamiques, en rapport avec les attentes d’une population vieillissante (* ensemble des produits et services, à destination des seniors, qui se développent avec le vieillissement des Français)​

LEGE CAP FERRET, COMMUNE ECOLOGIQUE ?

Plusieurs sujets méritent des réponses (janvier 2024)

 

1 La commune a entrepris il y a quelques années un processus d’élaboration de l’Agenda 21 local. Accessible sur le site de la commune, le document AGENDA 21 présente le sommaire 2016-2020. Le commentaire d’accompagnement sur le site précise : « C’est un projet de territoire à long terme qui se décline en programme d’actions soumis à une évaluation régulière.

Le 5 octobre 2021 nous  demandions par courrier : La commune de Lège-Cap Ferret a élaboré l’acte I de son Agenda 21 sur la période 2016-2020. Quand disposerons-nous de l’acte 2, ainsi que la promesse de consultation de la population rappelée sur le site communal ? Pas de réponse.

Nous venons d’écrire au maire pour lui demander communication des documents publiques de l’Agenda 21, phases 1 et 2.

 

Par ailleurs, dans ce même courrier d’octobre 2021 nous rappelions qu’un nouvel objectif a été proposé aux collectivités locales au sommet de Paris en 2015. Désormais celles-ci sont invitées à définir un Agenda 30 local.  L’Agenda 2030 apporte un cadre de référence pour les territoires désirant initier la transition vers des pratiques plus durables. Qu’en est-il de ce nouvel objectif 2030 pour notre commune, dans la suite logique de l’engagement Agenda 21?

 

2 En septembre 2019, notre commune obtenait le « Label Territoire Bio » pour la restauration collective du Collège Jean Cocteau à Lège.

Nous aimerions connaitre quelle position la commune a donné ou entend donner à ce label en 2024 conformément à la Charte d’Appartenance du Label Territoire Bio (renouvellement par demande annuelle). La municipalité envisage-t-elle de faire bénéficier d’autres restaurations collectives communales de ce label ?

 

​3 Le CODEPPI a salué l’engagement de notre commune dans « le Plan Alimentaire Territorial » porté par le comité de développement des 17 communes et les 3 intercommunalités du Pays BARVAL, et la stratégie baptisée « du champ à l’assiette » pour 2023 et 2024.

Serait-il possible de connaitre les éléments retenus et les modalités de leur mise en œuvre sur le territoire communal ?

 

​4 Le score de 4% de crédits budgétaires de la commune, consacrés à des projets de protection de l’environnement ne correspond, selon nous, ni à l’ambition affichée par notre maire, ni au potentiel des finances communales.

Nous aimerions savoir comment et dans quel agenda, vous comptez nous rapprocher de 10% qui est l’engagement du budget de la nation en 2023 comme en 2024 ?

LCF A TROP D'ARGENT DE CÔTE

La Chambre régionale des comptes trouve que Lège-Cap-Ferret a trop d’argent de côté (21 décembre 2023)

Notre commune est riche, riche selon les indicateurs les plus officiels. C’est plutôt une bonne chose pour les administrés que nous sommes.

Avec ces mots  on reste cependant dans le flou qui entoure trop souvent la gestion municipale. Il est vrai que nos élus sont prompts aux réponses toutes faites, voire aux invectives quand ils sont surpris par la pertinence des questions, ou quand ils ont pris trop de recul par rapport aux faits.

Donc depuis quelques jours, grâce au rapport sur la gestion de la commune, les magistrats de la Chambre régionale des comptes parlent de finances « saines », mais se demandent pourquoi la municipalité a emprunté alors qu’elle avait un « autofinancement important »

L’élément, objet de la trame des articles de la presse, relève de la question : pourquoi emprunter 9 millions d’euros, alors qu’on en a 19 au chaud dans les comptes de la commune à la Trésorerie d’Audenge ?

Certains observateurs patentés parleraient à ce sujet d’« économie de casino » quand ils observent des comportements de gestion publique semblables à ceux de la gestion privée.

La Chambre Régionale, pragmatique, suggère de gommer ce travers en investissant dans des équipements publics.

Pour le reste la forte hausse des charges (+ 25%) depuis 2016 est « couverte » par une hausse supérieure des recettes (comme l’augmentation de la taxe d’habitation de 20% pour les résidences secondaires)

En réponse à ce « couac » notre maire rajoute qu’il a voulu profiter des taux bas du marché pour emprunter à de bonnes conditions., et de citer des chiffres de taux. Ce qu’il qualifie de « gestion de bon père de famille ».

Taux bas, taux variables ? Quel impact véritable cette décision a sur les finances communales. Nous serons sans doute amenés à en reparler.

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