Dans cette rubrique de notre Bloc Notes nous faisons revivre des sujets toujours pertinents des années 2019 à 2024 sur un compte Facebook inactif
(par changement des paramètres de création)
LE SABLE, UN USAGE SANS LIMITE SUR UNE RESSOURCE FINIE
30 Novembre 2023
Début septembre 2023, l’ONU lance un cri d’alarme : 6 milliards de tonnes en moyenne sont extraits chaque année des océans ou l’équivalent d’un million de camions par jour.
Ce chiffre, doit être mis en parallèle avec les 10 à 16 milliards de tonnes de sédiments que les fleuves et rivières charrient dans les océans pour les recharger chaque année.
La tendance, sur la période 2012/2019, étant à une augmentation continuelle, la courbe de l’extraction devrait rapidement croiser celle du renouvellement naturel.
Le mode d’extraction par aspiration est, rappelons le, destructeur des micro-organismes qui disparaissent et ne laissent qu’un espace vierge et stérile.
La Belgique, qui possède l’une des flottes les plus importantes d’extraction de sable, n’a plus que 80 ans de ressources à disposition en mer du Nord au rythme de son exploitation actuelle.
La demande continuant à croître, la ressource à diminuer, il va donc forcément y avoir un problème, alerte l’ONU. Elle préconise que le sable soit reconnu comme une denrée stratégique et non plus comme un vulgaire matériau commun dont nous pouvons jouir à volonté.
(sources diverses publications dont Seatizens)
SE LOGER à LEGE CAP FERRET : ENTRE PARADIGME ET FIGURES IMPOSEES
17 Août 2022
Depuis le début de son mandat, notre maire répète que le LOGEMENT est sa priorité absolue, avec quelques autres selon la conjoncture.
Se loger sur la commune est pour une part grandissante des habitants et surtout des résidents qui sont à même de négocier des biens au dessus de 10000 euros le m2 (jusqu'à 15000 voire 20000 pour certains biens), un projet facilement réalisable sur un marché très dynamique ou le moindre bien disponible trouve preneur en quelques jours.
Pour le primo accédant, actif indépendant ou salarié, il découvre un marché de la location relativement atone, le marché de la location meublée et saisonnière étant beaucoup plus rentable que la location dans la durée.
Pour ces derniers deux solutions : chercher à se loger dans des communes plus abordables à l'achat ou disposant d'un marché de la location, ou se tourner vers l'offre de logements sociaux.
Ce mot LOGEMENT SOCIAL est géré dans un paradigme que subit la municipalité quand elle ne l'a pas encouragé : logement social, oui mais au Nord, loin du Sud et du village du Cap Ferret ou de toute façon, répète la municipalité, le coût de l'immobilier est hors de portée des finances publiques.
Alors la commune pratique l'échange a la fois technique et économique qui consiste à financer des biens préemptés au Nord ( moins coûteux) par des cessions de parcelles réservées au Logement Social dans le plan de lotissement dans les villages ou le prix du foncier st le plus élevé.
Schéma complexe pour lequel la justification de l’échange doit être particulièrement motivée et transparente.
Alors pourquoi ne pas préempter ces parcelles réparties sur la commune dans les très nombreux lotissements construits ? Et bien par ce que les associations de propriétaires desdits lotissements exercent un lobbying efficace pour rejeter toute tentative d'implantation de logements sociaux dans leur lotissement., et cela la municipalité en parle peu, acceptant de fait cette situation.
La mise en chantier de logements affectés aux saisonniers est un peu moins clivante mais la rareté de ressources foncières au Sud, le secteur le plus demandeur, reste un obstacle à l’émergence d'une offre attendue. Ces sujets occupent le débat médiatique local marqué par une tension vive entre employeurs des secteurs gros pourvoyeurs de logement saisonniers et une municipalité qui se veut active et qui agit à son habitude sans transparence et débat publics et une communication qui ne satisfait pas les attentes.
Quand au monde associatif, très investi sur ces sujets, il observe que la municipalité se détourne des solutions de financement public, préférant d'autres voies ou montages. Dans un contexte difficile, seul le résultat compte.
Gilbert BAURIN
MALGRÉ LES MESURES DE PROTECTION LES ARBRES DISPARAISSENT DANS LES VILLAGES
18 Avril 2022
La ville de Lege Cap Ferret fait face au défi de conserver et protéger son patrimoine forestier, son image de « villages sous les arbres »
Un arrêté municipal de 2015, renouvelé en 2021 introduit une autorisation préalable avant tout abattage sous peine d’amende et oblige à replanter des arbres aux essences définies.
La Charte paysagère de la commune reprend cette ligne de défense dans le cadre du Plan Local d’Urbanisation et notre municipalité réalise chaque année un plan de plantation de plusieurs milliers d’arbres (bilans irréguliers)
Ces bonnes orientations sont-elles suffisantes ? Est-ce que ces mesures sont suivies d’effet ? Comment les services de police en charge de l’application de l’arrêté municipal contrôlent, constatent, et suivent les obligations de replantation ?
Dans beaucoup de village l’image du « village sous les arbres disparait de plus en plus vite face à une dynamique immobilière qui bouleverse le bâti existant pour le renouveler, implante des piscines en nombre avec le réflexe de supprimer l’arbre facteur d’obstruction des pompes.
La Charte Paysagère est utilisée par les architectes dans les projets de construction puis ignorée par les propriétaires ou le pépiniéristes ou paysagistes qui cèdent aux phénomènes de mode en privilégiant des espèces qui dénaturent le patrimoine du territoire.
De plus, un arbre de haute tige que l’on abat (le pin en général mais aussi des chênes, des cèdres) c’est 20 ans d’attente pour qu’un autre arbre comble le vide dans le paysage.
Dans nos villages des riverains observent depuis les années 90 et constatent que le renouvellement ne fonctionne pas.
Au-delà de ces rappels et constats, il nous faut tirer un signal d’alarme et encourager la municipalité et tous les acteurs concernés par l’importance de l’arbre, dans nos villages urbanisés, à se mobiliser pour rappeler le rôle fondamental de l’arbre pour accompagner notre adaptation aux conséquences du réchauffement climatique.
Les indicateurs à notre disposition montrent que depuis 1905 la température moyenne du Bassin d’Arcachon (ville d’Arcachon) a augmenté de plus de 1,5 ° et comme tout le monde en a entendu parler cela s’accélère.
Dans ce contexte, rappelons que :
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L’arbre améliore le climat urbain
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L’arbre améliore la gestion des eaux pluviales
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L’arbre piège les émissions de CO2
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L’arbre fournit une énergie à faible impact carbone
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L’arbre renforce l’économie locale
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L’arbre créé de la valeur économique et sociale
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L’arbre améliore la qualité de l’air
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L’arbre en ville contribue au bien-être
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L’arbre contribue à la vitalité de la biodiversité urbaine
Le CODEPPI en parle. L’évolution du code de l’environnement va dans le sens de la protection forte des paysages existants. La forêt, les arbres dans les villages, le bâti enchâssé dans les arbres font partie de notre patrimoine. Nous attendons que la commune révise et renforce sa stratégie de développement de l’urbanisation dans ce sens.
Le CODEPPI
INTERLUDE EN PLEIN EPISODE COVID
27 mai 2020

L’AVENIR DE LA COMMUNE DE LEGE CAP FERRET SE JOUE-T-IL AU SEUL CAP FERRET ?
9 Août 2021
Que retiendra l’histoire de notre presqu’ile en 2030 ou 2050, un siècle après la fin de la première guerre mondiale?
Est-ce que notre territoire ne sera pas administré par une intercommunalité forte et puissante qui sera à même d’appréhender la destinée des pays du Bassin d’Arcachon ?
En matière de RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE les enjeux sont globaux : c’est le cas de la gestion de la RESSOURCE en EAU POTABLE(SDAGE), de la GESTION des EAUX USÉES, de la gestion du COUVERT FORESTIER de LANDES- GASCOGNE, de le GESTION des RISQUES d’INONDATION, de SUBMERSION, d’ ÉROSION LITTORALE (SIBA pour tout le Bassin), et le plus prégnant le RISQUE d’ INCENDIE de FORET (SDIS au niveau Gironde)
En matière d’ URBANISME et de TRANSPORTS le SCOT du grand territoire Bassin d’Arcachon Val de Leyre veillera au travers du PADD (Projet d’Aménagement et de Développement Durable) de respecter les limites que nos pays ne doivent pas dépasser en matière de fréquentation et de gestion des ressources. Les politiques pour le développement des MOBILITÉS ALTERNATIVES mettent en jeu des niveaux d’Investissement que seuls des intercommunalités puissantes peuvent mener à bien.
En matière plus simplement de GESTION LOCALE de la PRESQU’ILE, en 45 ans d’existence aucune mandature n’a réussi à gommer le vieux clivage existant entre le Nord et le Sud, perpétrant un loupé originel dans l’équilibre des services qui s’agglutinent sur ces deux pôles en reculant toujours plus loin l’émergence d’un pôle de gravité central.
Et que dire de ce phénomène socioéconomique conséquence des stratégies subies ou voulues par nos élus, que l’on appelle le GENTRIFICATION et qui transforme les villages avec l’arrivée de catégories sociales plus favorisées, qui réhabilitent ou substituent l’habitat existant en important des modes de vie et de consommation différents. Résultat : un marché immobilier incontrôlable, qui transforme notre actuelle commune en un tourbillon centrifuge de fortunes diverses qui éjectent les moins fortunés.
OUI, le seul CAP FERRET a ses propres problèmes, ceux d’un territoire devenu un quartier du SUD Bassin, planifié par un marketing touristique qui le désigne du doigt comme « un autre monde », accentuant ainsi la polarisation décrite plus haut. L’envahissement croissant par les bateaux-navettes de l’UBA, les phénomènes de « micros sociétés » générés par des entrepreneurs et commerçants qui gèrent avec talent le rêve et la vie trépidante des nouveau robinsons de ces lieux, bien différents de ceux des périodes d’ « avant-guerre ».
Que pensent le légeois, l’habitant de Claouey, du Four, des Piquey grand et Petit, de Piraillan du Canon etc… de tout cela ?
Il faut garder son identité, son insularité, certes, mais à quel prix ? Ou faut il croire à ces bravades régulièrement entendues qui affirment résister à la communautarisation des intérêts de plusieurs territoires et qui nous détournent d’une analyse rigoureuse des situations, nous masquent les réalités en alimentant par la communication la saga que nous lisons dans la presse.
Les drapeaux bretons qui flottent sur certaines habitations, celui du Pays basque, ou de la Corse attestent de ce folklore politique qui veut nous faire croire à une résistance ancrée au plus profond des ruelles des villages historiques.
Regardons avec lucidité les enjeux que nous devons affronter demain. Ils nécessitent d’ AGIR VITE. Ils nécessitent de PENSER GLOBALEMENT POUR AGIR LOCALEMENT. Ils nécessitent D’ARRÊTER D’OCCUPER L’ATTENTION DE CHACUN SUR « CE QUI VA SE PASSER » POUR NOUS DÉTOURNER DE « CE QU’IL FAUT FAIRE MAINTENANT ».
Il est temps d’écouter le bon sens. C’est plus efficace pour convaincre de changer nos comportements. C’est plus sain pour l’avenir de nos enfants et petits-enfants.
NIDIFICATION DES GRAVELOTS SUR l'ESTRAN SOUMIS AU PIETINEMENT HUMAIN OU AU ROULAGE DES VELOS ET AUTRES FATE BIKES...
10 janvier 2020

LA VIE COMME ELLE VIENT, SUR LA PRESQU'ILE
ou ICI TOUT VA BIEN !
28 août 2019

2019 - 2025, qu'en sera t-il en 2050 ou en 2100 ?