Billets d'Humeur
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Et la mer efface sur le sable..JM. PICOT 2024
« Le seul objectif de certaines associations c’est de me planter ».
Ph de Gonneville , maire de Lege Cap Ferret Conseil municipal du 25 janvier 2024.
On dit souvent que les maires sont, parce que proches de leurs administrés, à « bonne distance d’engueulade ». Au mépris, sans doute, de leur désir si universel et compréhensible, d’être aimés, voire adulés et encensés.
Mais jamais contredits.
Au CODEPPI ce n’est pas notre pratique. D’ailleurs nous ne demandons à aucun de nos adhérents ses préférences électorales qui sont totalement libres. Mais nous ne pratiquons pas non plus le « en même temps », slogan flatteur, mais pratique jésuitique.
Ce qui va bien nous semble normal surtout si la réalité est conforme aux engagements électoraux. Point besoin de flatter, les urnes sont là pour cela.
Ce qui va mal nous semble devoir être souligné. Après étude, propositions concrètes d’amélioration et demandes de réponses rarement suivies d’effet.
La concertation, ou démocratie participative, était cependant une promesse électorale. Sans doute écrite sur du sable mouillé.
Et la mer à tout effacé. Sauf nos souvenirs.
La fiscalité n’est acceptable que lorsqu’elle est justement répartie JM PICOT 2023
Sans surprise nous avons appris que notre municipalité, faisant application de nouvelles directives fiscales, a décidé de surtaxer la taxe foncière des résidents. Evoquant la nécessité de voir revenir sur le marché les habitations pérennes dont nos jeunes et nos ainés ont besoin pour « vivre au pays ».
Passons sur cette justification qui ne sert qu’à masquer une augmentation différenciée des prélèvements fiscaux.
Rappelons quelques vérités. D’abord que, alors qu’ils paient une taxe foncière plein pot, et une taxe d’habitation maintenue pour eux seuls, les résidents sont moins consommateurs des services communs : ramassage des ordures ménagères, aides sociales, frais d’assainissement et plus généralement tout ce qui est financé sur fonds publics. Ensuite que s’ils louent parfois leurs biens à durées limitées c’est à raison de la rentabilité sans réelle concurrence qu’ils en retirent. Enfin parce que les atouts résidentiels locaux sont en très nette baisse hors saison. Notamment pour les habitants des villages. Et pour autant bien des résidents passent souvent autant sinon plus de temps sur la presqu’ile que dans leur résidence principale, un miracle de la retraite…
Vous n’ignorez certainement pas, mesdames et messieurs nos élus, que bien des territoires touristiques subissent les mêmes contraintes et les dommages résultant des locations saisonnières. C’est pourquoi, par exemple, les communautés de communes de l’ile d’Oléron ou du Pays Basque ont décidé de contraindre diverses plateformes de location à déclarer toutes les locations qu’elles assurent et de reverser les taxes qu’elles doivent prélever au profit des collectivités locales. Le Tribunal judiciaire a accueilli favorablement ces demandes à l’encontre de AIRBNB et du BONCOIN qui coopèrent. Dans ces colonnes, notre association privilégie depuis 2018 cette orientation relative à la maîtrise des Locations de Meublés Touristiques (LMT) et nos évaluations démontrent des recettes plus importantes que la majoration de la taxe d’habitation des résidents, fut-elle à « seulement » 20% mais en attente quasi certaine de futures évolutions…
Mesdames et messieurs les élus, les gilets jaunes ne vous ont donc rien appris ! Ils ont manifesté aux pouvoirs publics nationaux un premier non consentement à l’impôt. D’autres les suivront et pas principalement en occupant des ronds-points. Un peu d’anticipation et de bon sens ne ferait de mal à personne.
Enjeux difficiles ou insurmontables ? G. BAURIN 2023
D'ici 2031 le gouvernement entend réduire par deux le rythme de l'artificialisation des sols. Puis d'ici 2050, le gouvernement veut atteindre l'objectif de "zéro artificialisation nette". De quoi s'agit-il ? Tout simplement les communes devront compenser les nouvelles surfaces bétonnées en créant des espaces naturels de même superficie. Il va sans dire que le casse-tête est colossal et donc que les communes vont y réfléchir à deux fois avant de délivrer des permis de construire sur de nouveaux terrains à bâtir. Et le mécanisme du marché est implacable: moins il y a de terrains à bâtir et plus leur prix va exploser. Ainsi les surfaces constructibles vont devenir de plus en plus petites. Le rêve de la maison avec jardin pourrait donc se transformer en une autre réalité: des habitats densifiés, collectifs ou pas , et surélevés.
Consensus difficile sur terre comme sur mer. G BAURIN 2023
Le partage de l'espace sur le littoral est souvent complexe, notamment la cohabitation entre les piétons, les vélos et les voitures.. Il en est de même en mer, alors que c’est un espace de liberté plus grand et un bien commun. La partager sereinement entre ses divers usages est un défi.
C’est l’enseignement que le CODEPPI tire de sa participation aux réflexions sur la Navigation et les Usages sur la côte noroit ou sur la Fréquentation et les Usages sur le Bassin d’Arcachon La mer est un milieu changeant, comme notre environnement. Ne restons pas figés sur les acquis des navigateurs du milieu du 20ème siècle. Les règles doivent s'adapter à la modification du climat, à la chute de la biodiversité, à une intensification de la navigation, mais aussi à un usage effréné des ressources marines. Mais pour être acceptées, elles doivent être consensuelles
Quelle mer laisserons-nous derrière nous ? C'est aujourd'hui et maintenant qu'il nous faut poser les bases du nautisme et des pratiques maritimes de demain. Ne laissons pas cette charge sur les épaules des générations futures, qui n’ont encore ni bateau, ni piscine, ni SUV, ni l’emploi ou idée de ce que l'avenir leur réserve. Veulent-ils nous laisser décider à leur place ?
Osons assurer la transition vers ces générations et mettons-nous à leur service pour les aider à affronter ces défis considérables et se faire entendre.
Aménager et construire : Il est temps de tourner la page G BAURIN 2022
L’enjeu du SCOT du territoire du Bassin d’Arcachon est le même pour tous les territoires en France. La loi Climat et Résilience de 2021 a du mal à passer, à écouter nos élus dans la presse locale. Avec le ZAN pour zéro artificialisation nette des sols, l'idée c'est de limiter puis d'interdire l'artificialisation des sols, la bétonisation, afin d’ éviter de continuer à détruire des zones agricoles ou des zones naturelles. D'ici 2030 il faut diviser par deux la bétonisation des espaces naturels et agricoles. D'ici 2050 il faudra l'interdire totalement.
Pourquoi cette nouvelle donne ? Parce qu’il était temps qu’on réfléchisse à des nouvelles formes d'aménagement du territoire qui utilisent beaucoup moins de surfaces agricoles et naturelles pour urbaniser et construire. Parce qu'on en a tellement utilisé, qu’aujourd'hui ce n'est plus possible. On en voit les conséquences en termes de ressources de l'eau, de capacité d’assainissement, en termes de déplacements etc... Il est indispensable qu'on ait une nouvelle vision de notre aménagement du territoire.
Certes cela va modifier les pratiques en termes d'habitat avec une alternative principale, la densification du bâti, qui amènera à terme l’utilisation de parcelles beaucoup plus petites. Les « droits à artificialiser » seront définies par le SCOT qui regroupe 17 communes. Celles -ci devront donc s'entendre car elles partagent le même "gâteau".
Voilà ce que nous attendons de notre municipalité. Un vrai travail d’aménagement pour le moyen et long terme. Nous souhaitons de la visibilité, de la précision et de la fermeté dans l’applications des nouvelles règles de construction et d’aménagement. Et une absence d’exceptions, de régularisations, qui perpétuent des comportements contraires à l’intérêt général.
Derrière la moquerie, Nous ASSOCIATIONS, avons beaucoup à faire G.BAURIN 2022
Il est pour les « retraités sur leur chaise longues » que nous sommes (merci à nos élus de nous maintenir en forme par leur raillerie) une activité privilégiée qui est l’observation, la vigilance.
Cela nous permet de ne pas nous laisser endormir par le message constant de notre municipalité qui est double : un mélange de « circulez, il n’y a rien à voir » et de « vivez tranquille, tout va bien ».
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Nous observons que sur le LOGEMENT, priorité des priorités des promesses électorales, on patine. On continue à faire du cas par cas. L’absence de réserves foncières perdure, pas d’ambition a hauteur des enjeux et surtout cette résistance à ignorer le recours aux solutions « publiques » prisées par d’autres communes du bassin avec des O.F.S (Offices Fonciers Solidaires ». On préfère, dans le secret, privilégier les solutions privées avec négociation de quelques logements sociaux en échange d’une autorisation de construire ambitieuse et impactante sur le milieu.
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Nous observons que pour la RELOCALISATION inéluctable de propriétaires en zone directement confrontée à l’érosion côtière, liée à la montée du niveau des océans, la commune se satisfait d’être inscrite par le gouvernement dans un premier lot de 126 communes. Mais nous le disons clairement, Lege Cap Ferret a trois ans de retard sur le sujet, comparée à Lacanau ou Anglet lesquelles ont des programmes engagés avec des millions d’euros d’aide publique depuis longtemps ! (cf nos précédentes éditions)
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Nous observons, à l’image de notre article sur le rapport annuel de l’Autorité Environnementale, que notre commune a du mal à nous proposer des programmes de développement sur les différents sujets stratégiques : MOBILITES (avec la COBAN, mais qu’a-t-on fait des recommandations du rapport CEREMA de décembre 2018 à la COBAN sur le sujet ?), le TOURISME DURABLE qui attend les conclusions de l’étude ADS pour agir, alors que la part grandissante des locations saisonnières, principalement sur le parc de résidences secondaires, la pratique généralisée des plates formes de type AIRBNB font l’objet de mesures effectives par bon nombre de communes qui s’appuient sur l’évolution du cadre légal pour maitriser le phénomène, tracer la collecte de taxes de séjour, lutter contre le marché « gris »…
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Notre club de retraités a une culture scolaire simple : la ligne droite est le plus court chemin entre deux points. Les actifs et les jeunes actifs qui nous poussent à nous releverde nos chaises longues, nous convainquent de rester VIGILANTS et EXIGENTS.
De la bonne notoriété… J.M. PICOT 2022
Comme bon nombre d’entre nous je suis un lecteur ancien et assidu du journal Sud-Ouest. Et bien que « simple résident » je suis abonné exclusivement à l’édition « bassin d’Arcachon ».
Tous les jours, comme sœur Anne de la chanson, je guette avec impatience des nouvelles de mon pays d’élection. Et comme je suis assez universaliste les nouvelles de toutes les communes m’intéressent. Le journal nous informe de politique locale, de constructions, de la Coban, de la Cobas, du Siba, d’économie locale, de culture, de manifestations sportives ou caritatives, d’innovations…Bref de tout ce qui fait des communes actives, vivantes, imaginatives…
Je suis triste de constater que la page Cap-ferret n’est pas, de loin, la plus fournie. A si, pardon. On y traite d’abondance, et surtout, de litiges. Pour des problèmes d’arrêtés contestés, de permis de construire annulés, de documents non encore rendus publics, de manifestations relocalisées faute de consensus préalable…Et les habitants y parlent volontiers et d’abondance de nuisances notamment sonores, de l’économie des locations saisonnières et de leurs coûts et pollutions induits pour la collectivité, des difficultés de circulation, du manque de commerces permanents et de proximité, de solutions économiques de logement, d’une certaine fureur de vivre de notre jeunesse, du manque de transports collectifs, d’une offre internet encore défaillante sur une partie du territoire… Vite mesdames et messieurs les élus, donnez à nos journalistes du grain à moudre. Et pas nécessairement polémique.
Billet d’Humeur G. BAURIN 2021
Humeur badine pour saluer l'été indien qui a illuminé notre mois d'octobre et permis de nous tremper tardivement.
Humeur vagabonde pour prendre du bon côté le confinement et nos ballades minutées sur notre commune
Humeur gourmande pour saluer nos professionnels de la restaura?on qui ont su nous proposer des paniers pour faire oublier la covid
Humeur citoyenne pour signaler que les initiatives de notre municipalité pour prendre la mesure des villages sont louables mais laissées à la libre appréciation de chacun d'entre nous
Humeur militante pour rappeler que notre associa?on n'est pas soluble dans ce dispositif et attend la mise en œuvre de la promesse des CoCoAs, les comités de concertation des Associations. Là est notre place.
Humeur festive pour vous souhaiter à tous et vos proches (qui le sont peut-être en ce moment plus par le cœur que par la distance) d'heureuses fêtes de fin d'année, et une bonne santé !
Billet d'humeur J.M. PICOT, Vice Président) avril 2021
Mesdames et messieurs les élus municipaux,
Si nous savons être critiques nous nous devons aussi de saluer les excellentes initiatives que vous savez prendre pour que la commune dont vous assurez la gestion, dans le cadre de la démocratie locale, reste attractive et progressiste.
Nous vous félicitons donc d’avoir initié un superbe projet de piste cyclable qui permettra un cheminement autonome et vertueux pour tous les usagers du lycée. Certes il s’agit d’un investissement important (500.000 euros si nous sommes bien informés) mais qui bénéficiera d’un financement d’état de 40%. Soit un bonus de 200.000 euros venant récompenser vos capacités anticipatrices. Et qui vous permettra peut-être de ne pas envisager subrepticement de compenser au titre de la taxe foncière une « perte » de recettes issues des exonérations de la taxe d’habitation.
Mille excuses. J’ai mal lu l’article de presse m’informant de votre initiative. Vous n’êtes pas « mes élus ». Mais ceux d’ANDERNOS. Et le projet vise à assurer un cheminement soft entre le Lycée Simone-Veil et le collège André-Lahaye. Mais il n’y a aucun mal, à nos yeux, à ce que nous félicitions prochainement nos propres élus qui auront suivi cette même voie.
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